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Le Fakeur Enchainé
6 octobre 2008

Tit' Panique

titpanic

Sarkozy a réuni à Paris les présidents de la Commission européenne José Manuel Barroso, de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker et de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet, ainsi que Angela Merkel, Silvio Berlusconi, et Gordon Brown. La semaine écoulée était celle de tous les cafouillages, avec notamment l'embardée solitaire de l'Irlande. Alors que les autorités françaises annonçaient un plan de 22 milliards d'euros en faveur des PME, le premier ministre britannique a proposé 48 heures plus tard l'idée d'un fonds européen de 15 milliards d'euros pour venir en aide aux petites et moyennes entreprises européennes "afin que les petites entreprises de notre pays et du reste de l'Europe puissent obtenir de l'argent immédiatement pour qu'elles continuent à employer du personnel et qu'elles continuent à fournir des services". Qui a parlé de coordination ?

Les quatre membres européens du G8 ont pris l'engagement solennel de soutenir les établissements financiers européens en difficulté, a annoncé le président français Nicolas Sarkozy à l'issue d'un mini-sommet samedi à Paris.

Le président français, entouré de la chancelière allemande Angela Merkel et des Premiers ministres britannique Gordon Brown et italien Silvio Berlusconi a également indiqué que les quatre membres européens du G8 souhaitaient un sommet international «le plus tôt possible» pour revoir les règles du capitalisme financier.

Selon Nicolas Sarkozy, «en cas de soutien public à une banque en difficulté, chaque Etat membre» du G4 «s'engage à ce que les dirigeants qui ont failli soient sanctionnés».

Concernant les autres initiatives, le président français a affirmé que «la Commission européenne devrait faire preuve de flexibilité dans l'application des règles en matière d'aide d'Etat aux entreprises, comme dans les principes du marché unique». Il a également souligné que «l'application du pacte de stabilité et de croissance devrait refléter les circonstances exceptionnelles dans lesquelles nous nous trouvons».

Le pacte de stabilité et de croissance doit être respecté «dans son intégralité», a toutefois répondu le Premier ministre luxembourgeois et président de l'eurogroupe Jean-Claude Juncker, lors de la conférence de presse. «Je crois que cette rencontre est une contribution importante à la confiance à mettre dans le secteur financier», a affirmé Mme Merkel en soulignant qu'il fallait «demander des comptes aux responsables et nous doter des règles et dispositifs qui empêcheront ces crises à l'avenir».

Chaque pays doit «prendre ses responsabilités au niveau national» face à la crise des banques mais sans porter atteinte aux intérêts des autres Etats européens, a-t-elle souligné. Elle a estimé que les plans de sauvetage décidés dans chaque pays devaient respecter les règles d'une concurrence loyales entre banques européennes.

En particulier, elle a dit n'être «pas satisfaite» de l'initiative du gouvernement irlandais d'accorder des garanties à certaines grandes banques irlandaises. «Nous avons déjà demandé à la Commission européenne et à la Banque centrale européenne de chercher à discuter avec l'Irlande. Il est important d'agir de manière équilibrée, et de ne pas se pas se causer de dommages entre pays, il faut des démarches qui respectent la concurrence», a-t-elle dit.

«Aujourd'hui s'est exprimée avec une grande clarté et détermination la volonté de nos pays de garantir l'épargne des citoyens et de préserver la confiance des citoyens envers le système bancaire, qui doit continuer à soutenir l'économie réelle», a souligné pour sa part Berlusconi.

Le mini-sommet de Paris avait été réuni par le président français pour tenter d'établir une riposte européenne commune à la crise financière qui secoue actuellement l'économie mondiale.

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P
Bravo <br /> Soyons toujours vigilants
Le Fakeur Enchainé
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