Mon Sarko chez les "nonistes"
En ajoutant qu'il avait besoin "de comprendre le message que les Irlandais veulent faire passer en votant non à un traité signé par les représentants de 27 pays". Ces mots suffiront-ils à dissiper le malaise qui entoure cette visite du chef de l'Etat à Dublin? Depuis le début de la semaine, il fait en effet l'objet de nombreuses attaques dans les médias irlandais où il a hérité du surnom de "french gaffeur". Selon des députés UMP invités à l'Elysée, Nicolas Sarkozy aurait en effet affirmé que les Irlandais devaient revoter sur le traité de Lisbonne, un peu plus d'un mois après avoir dit non par référendum. S'ils ont été démentis, ces propos ont sérieusement compliqué la tâche de l'ambassadeur de France, chargé de l'organisation de la visite présidentielle. "Il est particulièrement important que l'Irlande soit le premier pays de l'Union européenne visité par le chef de l'Etat en tant que président officiel de l'UE", explique, dans un souci manifeste d'apaisement, Yvon Roe d'Albert.